Ce sera un article court, je n'ai pas envie de m'étendre ; au bout d'un moment, c'est gonflant d'entrer dans les détails. En bref, mon inspection est un foirage complet. Je recommence l'an prochain. Je serai de nouveau stagiaire. Pourquoi ? D'accord, j'ai des défauts, mais c'est clairement afin de se débarrasser de moi. Notez qu'ils veulent bien me donner une seconde chance, mais l'inspecteur a clairement essayé de me décourager de la saisir. J'ai été arrêtée au cours de l'année, donc ils doivent avoir peur que je me fasse de nouveau arrêter après ma titularisation et que je leur coûte cher. "On t'a étiquetée comme folle et dangereuse", m'a même dit mon médecin. Sympa, non ?
Pour ne rien arranger, j'ai pété mon câble, me fichant à vie. J'ai pleuré devant l'inspecteur, et j'ai été prise de spasmes dans le bureau de la principale, sachant qu'il était là encore une fois. Je n'arrivais littéralement plus à respirer (à force de me sentir étouffer en-dedans). "Vous avez des crises ?" "Vous voulez prendre l'air ?" "Vous avez besoin d'eau ?" Pfft... Ensuite, je me défoulée chez le médecin et j'ai gueulé comme une furie contre mon psy, qui me faisait chier. Maintenant, au lieu d'arrêter les anti-dépresseurs comme c'était prévu, je me retrouve sous prozac, youpi ! Aujourd'hui, ça va, mais demain ?
D'ici mes 40 ans, je finirai chez les vrais fous, c'est moi qui vous le dis.