"Carmilla" de Sheridan Le Fanu

Quatrième de couverture
Dans un château de la lointaine Styrie, au début du XIXe siècle, vit une jeune fille solitaire et maladive.
Lorsque surgit d'un attelage accidenté près du vieux pont gothique la silhouette ravissante de Carmilla, une vie nouvelle commence pour l'héroïne.
Une étrange maladie se répand dans la région, tandis qu'une inquiétante torpeur s'empare de celle qui bientôt ne peut plus résister à la séduction de Carmilla...
Un amour ineffable grandit entre les deux créatures, la prédatrice et sa proie, associées à tout jamais "par la plus bizarre maladie qui eût affligé un être humain".
Métaphore implacable de l'amour interdit, Carmilla envoûte jusqu'à la dernière ligne... jusqu'à la dernière goutte de sang !
Maître du récit de fantômes et de vampires, dans la tradition romantique du roman noir, l'Irlandais Sheridan Le Fanu (1814-1873) est l'un des pionniers du roman de mystère anglais. Carmilla (1872) annonce le Dracula (1897) de Bram Stoker.

Mon avis
J'ai bien aimé cette petite histoire. Le style est parfois gauche, mais je pense que c'est volontaire : c'est à mon avis pour retranscrire la façon de raconter de la narratrice, qui est l'héroïne de cette nouvelle. C'est du fantastique, mais sans "grands effets spéciaux" : cela reste sobre, ce qui ne m'étonne pas, au vu de l'époque. L'effet repose plutôt sur l'ambiance. Les simples sourires de Carmilla provoquent de l'effroi : on a vraiment le sentiment d'être face à une chasseresse qui apprivoise sa proie avant de la dévorer...

Cela fait un quatrième roman de lu pour le challenge La Littérature fait son cinéma. ^^ En effet, une filmographie donnée au début de l'ouvrage nous apprend que Carmilla a été librement adapté dans deux films :

• Vampyr, l'étrange aventure de David Gray, de Carl T. Dreyer
• Et mourir de plaisir, de Roger Vadim