J'ai lu ce roman dans le cadre d'une lecture commune, du Cercle de lecture 2013 et du Challenge ABC.
Résumé
Il s'agit d'un des plus grands classiques du roman anglais. Le XIXe siècle britannique est divisé entre Dickens et Thackeray, comme le nôtre en Balzac et Stendhal. Thackeray (1811-1863) est l'égal de Stendhal et La Foire aux Vanités est son chef-d’œuvre. Il y utilise un style humoristique ou ironiquement épique pour donner l'un des plus grands romans de satire sociale en langue anglaise. La thèse fondamentale du livre est que, dans la société occidentale, le seul moyen d'arriver, si l'on est sans naissance ni fortune, est de violer tous les principes moraux que la société fait semblant de respecter. La question qu'il pose donc est : qui faut-il blâmer, ces aventuriers, ou le système qui les rend nécessaires ? Le personnage principal est une femme hypocrite, ambitieuse et sans scrupules : on assiste à son ascension au sommet de la société et à sa chute. Autour d'elle s'agite, dans une immense fresque, la "Foire aux Vanités".
Mon avis
Je n'ai rien de particulier à reprocher à ce roman, et je pense que je lui aurais mis 20/20 si je l'avais lu dans des conditions plus propices, car lire un gros pavé quand on a peu de temps n'est pas chose aisée. J'ai été particulièrement sensible à l'ironie de l'auteur, acide et jubilatoire à la fois, et je me suis un peu reconnue dans les deux héroïnes du roman, pourtant aux antipodes l'une de l'autre. Mon côté maternel est aussi développé que chez Rebecca (admirez l'ironie), mais je suis tout amour envers l'homme que j'aime, comme Amelia - sans pour autant lui être "soumise" comme elle.
Si Rebecca profite de la "Foire aux Vanités", Amelia en est victime. Elle pourrait nous inspirer de la sympathie à cause de cela... mais en fait on a surtout envie de la secouer. En clair, c'est la première de ces demoiselles que j'ai préférée, en dépit de tous ses défauts ; Amelia est insupportable à force de mollesse. Entre l'anti-héroïne et la demoiselle en détresse, j'ai choisi l'anti-héroïne.
18/20
A lire absolument !
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