dimanche 17 juillet 2011
"Moins que zéro" de Bret Easton Ellis
Quatrième de couverture
Clay, jeune étudiant sur la côte Est, revient à Los Angeles pour les vacances de Noël. Fils de bonne famille, il a tout pour être heureux : l'argent, les filles, l'accès à tous les plaisirs de la vie... et pourtant il est désabusé. Pendant quatre semaines, il va errer avec ses amis de fêtes luxueuses en boîtes de nuit branchées, s'enivrant de sensations fortes, consumant sa vie par les deux bouts... Mais il constate amèrement que rien ne peut masquer le mal-être propre à sa génération qui a déjà tout... mais qui ne se satisfait finalement de rien.
Mon avis
Le ton employé dans ce roman est à la fois volontairement neutre et d'une froideur sans égale. Comment interpréter cette neutralité et à cette froideur ? A mon sens, elles illustrent la passivité du narrateur-personnage (qui se plaindra d'ailleurs, dans Suite(s) impériale(s) que l'auteur l'ait fait passer pour un mec aussi insensible), mais également l'aspect cynique et lugubre de l'histoire qui nous est racontée. Quelle histoire, d'ailleurs ? car au fond, il n'y a pas vraiment d'histoire, si ce n'est celle d'un anti-héros, dont l'existence est caractérisée par la solitude, la vacuité, le sexe et l'argent. Plus les pages se déroulent, plus cela devient grinçant, mais toujours avec cette même apparente neutralité. Glaçant. Je vous invite à lire au plus vite ce livre, qui ne devrait pas vous laisser indifférent, que ce soit de façon positive ou négative.
Moins que zéro fait partie de mes lectures de juin.
Il a été adapté au cinéma en 1987, sous le titre Neige sur Beverly Hills. Cela fait donc un cinquième livre de lu pour le challenge La Littérature fait son cinéma. ^^
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