°C-ute Canapé

jeudi 21 juillet 2011

"My little princess"


J'ai vu ce film lundi avec mon chéri, qui n'était pas très motivé lol

Film : français
Réalisatrice : Eva Ionesco
Genre : drame

Synopsis
Hannah et Violetta forment un couple hors du commun : mère insaisissable et fillette en quête d'amour maternel, artiste fantasque et modèle malgré elle. Lorsqu’Hannah demande à sa fille si elle veut être son modèle, tout bascule dans la vie de Violetta, qui vivait jusque là avec sa tendre grand-mère. D’une enfance banale elle devient égérie du milieu branché parisien...

Mon avis
Un film dur, et qui le devient de plus en plus au fur et à mesure que le film avance. Un film d'autant plus dur pour moi que, d'une certaine façon, le personnage d'Hannah me fait penser à ma propre mère. Non pas que ma mère soit photographe. Non pas que ma mère ait fait faire de la pornographie à ses enfants. Dieu merci. Et Hannah n'a pas la maladie de ma mère. Mais cela mis à part, elles ont beaucoup de points communs... Même haine des hommes. Même façon de leur rejeter la faute pour tout et pour rien. Sa fille est hystérique ? C'est de la faute des gênes du père, car les hommes sont "agressifs et dégénérés". Même dévotion à l'art. "Je suis une aaaaartiste." Même mépris de ce qui touche au quotidien. Une fois que la grand-mère meurt, Hannah est incapable de nourrir sa fille correctement ; de quoi se rappeler cette période où je ne mangeais que des pâtes midi et soir... Leur athéisme est identique. Elles ont toutes deux un problème avec le sexe, tout en valorisant, chacune à leur manière, l'exhibition. Je pourrais continuer longtemps ! elles se ressemblent jusqu'au physique. Et lorsque la fille fait une crise d'hystérie, je vois mon moi passé. Et lorsque la fille s'enfuit par la fenêtre au son des "Je t'aime" de sa mère, je me revois pliant bagage pour ne jamais revenir... Mais assez parlé de moi. =o Je voudrais conclure en soulignant que si ce film aurait pu avoir des allures de procès, la réalisatrice a réussi à conserver une certaine distance, ce que j'admire vraiment. Le personnage de la mère apparaît moins comme une "méchante" que comme un personnage bizarre, difficile à cerner, ce qui ne fait pas moins d'elle un poison humain.

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