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dimanche 18 décembre 2011

"Le petit coeur brisé" de Moka


Avec du retard, je vous parle d'une lecture du mois d'août. Un jour, je serai à l'heure, croyons-y !

Quatrième de couverture
La vie a commencé de façon plutôt tragique pour Mélaine : à un an, elle a perdu ses parents. A quatre ans, son grand-père. Et aujourd'hui qu'elle a quinze ans, c'est sa grand-mère, Clarisse d'Avillon-Faucher, qui vient de mourir. Elle a toujours été seule et négligée, elle s'est toujours trouvée laide et inutile.
Mais, en quelques jours, tout bascule.
D'abord Mélaine hérite de la maison et de la fortune de sa grand-mère. Ensuite, elle est recueillie par deux vieilles cousines excentriques, Heidi et Gretchen, qui ont fait quatre fois le tour du monde comme photographes, et qui décident de la retirer de son collège chic et coincé pour lui apprendre elles-mêmes à nager, à manger des hamburgers, à dessiner les chats et à calculer l'éloignement des étoiles.
Enfin, dans l'un des albums photos de sa grand-mère, Mélaine découvre le portrait d'une petite fille inconnue qui porte au cou un médaillon en forme de cœur. Or Mélaine a hérité de sa grand-mère un pendentif... en forme de cœur, cabossé et brisé.
Qui est la petite fille ? Qu'est-il arrivé au médaillon pour qu'il soit si abîmé ? Pour l'apprendre, Mélaine va devoir déterrer les sombres histoires de sa famille et affronter voleurs, assassin, et autres fantômes du passé.

Mon avis
Moka, c'est le genre d'auteur qu'on adore petit et qu'on continue à admirer lorsqu'on devient adulte (enfin, pour ma part, je suis plus une "adulescente" qu'une adulte, mais passons =P). Le petit cœur brisé s'adresse plus particulièrement aux adolescents à partir de 12 ans, mais l'écriture est si soignée et le talent si indéniablement présent que ce roman continue de nous séduire bien des années après.

Extrait
Au petit-déjeuner, Mélaine demanda qu'on lui parle de sa maman. En fait, les deux sœurs avaient peu d'information. Elles ne fréquentaient guère la famille, en dehors des enterrements... Louise ne s'entendait pas avec sa mère et était partie très tôt. Elle s'était mariée, assez tardivement, avec Philippe Courrières. D'où il sortait, celui-là, on ne savait pas. Et puis, il y avait eu ce tragique accident de voiture...
- On meurt jeunes dans cette famille, soupira Heidi. Ton grand-père... Crise cardiaque. Et Clarisse... Rupture d'anévrisme à soixante-huit ans, c'est dur.
- Je n'ai pas l'intention de mourir jeune, dit Gretchen. Et d'ailleurs, ce vieux salo... le grand-oncle Victor, il est mort à quatre-vingts ans passés ! La méchanceté, ça conserve !
- Tu as toutes tes chances, dans ce cas, répondit Heidi.

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