°C-ute Canapé

mercredi 28 décembre 2011

"Acacia, tome I : La Guerre du Mein" de David Anthony Durham


Voici une de mes lectures du mois de septembre et un de mes gros coups de cœur de cette année.


Quatrième de couverture
Acacia. Une île qui a donné son nom à un empire prospère gouverné par un souverain absolu, Leodan Akaran. Descendant direct du sorcier fondateur de la dynastie, Leodan est un roi idéaliste qui fait régner la paix dans la vaste mosaïque des peuples qui composent l'empire. Veuf, il vit entouré de ses quatre enfants à qui il cache un lourd secret : la domination d'Acacia repose sur des trafics de drogue et d'esclaves dirigés par la toute-puissante Ligue des marchands.
Tout bascule le jour où le roi est poignardé dans la salle du trône par un envoyé des Meins, un peuple de guerriers implacables exilés dans une lointaine forteresse du Nord.
Sur son lit de mort, Leodan conçoit un plan pour permettre à ses enfants de s'échapper, livrant ainsi chacun à sa propre destinée. Dispersés aux quatre coins de l'empire, Aliver, Corinn, Mena et Dariel sont animés par un puissant désir de vengeance. Ils vont partir à la reconquête du trône pour recréer un empire acacian à l'image de ce que leur père désirait.

Mon avis
En finissant ce roman, je me suis sentie toute triste. Le début fut pourtant difficile : les 200 premières pages sont les plus longues. En revanche, les 800 suivantes sont un pur bonheur. Une fois que les enfants grandissent, ça devient vraiment passionnant. L'histoire est construite avec minutie et, surtout, les personnages sont criants de vérité. J'ai aimé la complexité qui caractérise nombre de ces personnages, tels Hanish et Corinn. Mena finit par se demander s'il n'y a pas de différence entre le bien et le mal, et je pense que ça reflète bien l'ambiguïté de ce roman... Je finirai mon propos en précisant que ce premier tome a la particularité d'entrer dans le domaine de l'heroïc fantasy, tout en abordant des thèmes aux résonances toutes contemporaines. Le racisme est un exemple parmi d'autres. J'ai beaucoup apprécié cet aspect du roman. Mais j'avouerai que l'aspect qui m'a le plus séduite reste la passion unissant Hanish et Corinn, passion qui n'est pas sans rappeler "Le Cid" de Corneille...

Citations

« Les adultes, m'a dit mon père, doivent avoir l'esprit assez large pour accepter en eux la complexité des choses. Seuls les imbéciles croient à des absolus. Vous n'êtes évidemment pas un imbécile, Aliver. Vous êtes simplement naïf. »
« Peut-être ne valait-elle pas mieux qu'Hanish. Peut-être n'y avait-il pas de différence entre le bien et le mal... »


5/5
Gros coup de coeur 

1 commentaire: