"La Famille d'Arsac, tome 1 : Scandaleuse Elisabeth" d'Eléonore Fernaye

J'ai lu ce livre dans le cadre du Cluedo littéraire.

Quatrième de couverture
Paris, 1778. Elisabeth d’Arsac est courtisée par une foule de prétendants. Éprise de liberté, elle veut connaitre l’amour sans les désagréments du mariage. Au bal masqué, elle rencontre un ténébreux inconnu. D’entretiens galants en heureux hasards, elle s’offre à lui. Se rendant compte que sa belle était vierge, Henry n’a plus le choix : il doit demander sa main. Furieuse, elle espère que son père refusera cette union. Contre toute attente, le compte accepte d’accorder sa fille à l’Américain. Mais ce mariage est-il vraiment le piège qu’elle s’imaginait ?

Mon avis
Ce livre fut un vrai coup de cœur, et à vrai dire ce n'est pas étonnant. En effet, ma lecture de Scandaleuse Élisabeth n'a pas été sans me rappeler Délicieuse effrontée, mon premier coup de cœur de l'année. Le personnage d’Élisabeth ressemble beaucoup à celui d'Alexandra, de par son petit côté effronté, mais aussi de par son côté naïf. Toutes deux tombent amoureuses d'un homme d'une condition sociale inférieure, plus vieux qu'elles, et dotés de règles de conduite similaires. Avec cet homme, toutes deux souffriront d'un malentendu. En clair, en lisant Scandaleuse Élisabeth, je n'ai pas eu le sentiment d'avoir affaire à des idées révolutionnaires, mais ça n'a pas été pour me déplaire. Les pages se sont tournées toutes seules, tant l'ensemble était addictif, et lorsque j'ai fermé le roman, je me suis sentie orpheline. J'ai tout de suite été acheter la suite, que j'espère aussi bien.

Extrait
- C'est un superbe collier que vous avez là, lui glissa-t-il doucement.
Une cacophonie de fausses notes se fit entendre, poussant chacun à se tourner vers elle. Élisabeth rougit, s'excusa et reprit sa mélodie.
- Je vous remercie, fit-elle avec toute la dignité dont elle se sentait capable. C'est un bijou que je tiens de ma grand-mère. Que diable faites-vous ici ? ajouta-t-elle à voix basse.
- Mais... c'est votre frère qui m'a convié, précisa-t-elle sur le même ton.
Puis, d'une voix plus forte, il proposa :
- Souhaitez-vous que je tourne les pages ? Nous pourrons continuer à causer ; votre frère m'a assuré que vous maîtrisiez notre langue à la perfection.
Le traître, pensa-t-elle, avant de se raviser. Son frère n'avait aucun moyen de savoir qu'elle et ce... M. Wolton se connaissaient déjà.

20/20

Gros coup de cœur !